
dimanche 31 juillet 2005 :: Citations
Les techniques modernes de l'informatique et de la télécommunication permettent d'imaginer à l'échelle planétaire un nombre indéfini de juke-boxes reliés à un nombre indéfini de discothèques où ce ne seront plus seulement les morceaux de musique qui seront stockés en semi-documents, puis traduits en évènements, mais tout ce qui est périssable dans l'information, tout ce qui ne peut pas être constitué en texte ou en icône. Alors disparaîtra le vieux et stérile débat entre le fixe et le mouvant, entre ce qui reste et ce qui s'envole, entre l'héritage et l'environnement culturel.
dimanche 31 juillet 2005 :: Citations
Une chose est sûre, plus les majors insistent pour faire adopter des mesures restrictives, plus les gens qui téléchargent le font comme un acte de protestation contre l'industrie techno-fasciste. Les majors ont défendu dans la loi sur l'économie numérique le filtrage aux frontières sur internet. Seuls des pays comme la Chine ou la Corée du Nord le font. (Source)
dimanche 31 juillet 2005 :: Citations
Ils découvraient les propriétés physiques, antérieures et comme indifférentes à toute stratégie, du « million d'hommes » : sa fluidité, son aptitude à réparer sur place les trous qu'on lui fait ; à envelopper, engluer, amortir la pointe qui le pénètre ; à ployer sous le coup, à s'incurver sans se rompre ; à s'allonger par coulure à travers tout un territoire pour y tendre une frontière provisoire et vivante, le « million d'hommes » se trouvant juste appartenir au même ordre de grandeur que les États ;
dimanche 31 juillet 2005 :: Citations
Le bon commerçant, le bon État ne traite pas son client, son citoyen comme un suspect. C'est un argument fasciste. On entre alors dans une logique de répression pas de citoyenneté.
vendredi 29 juillet 2005 :: Citations
Il n'y pas d'autre critère sérieux à ce qu'on pourrait appeler la valeur d'une oeuvre que le nombre de lecture qu'elle permet avant que son entropie s'épuise. Un mauvais livre est celui qui a tout donné de sa pauvre imprévisibilité dès la première lecture, et on le range dans un rayon. Un mauvais objet d'art est celui dont on ignore plus rien dès le premier regard, et on le range dans un grenier. Mais cela ne veut pas dire qu'ils aient dit leur dernier mot. Un lecteur qui a tou vu ou cru tout voir d'un premier coup d'oeil, était peut-être un lecteur myope, ou peut-être encore la lumière en son temps n'était-elle pas bonne.
mercredi 27 juillet 2005 :: Citations